Le projet de la Soleam

Le projet sélectionné est celui de l’agence APS, dirigée par M. Knidel, paysagiste, basée à Valence (France). 

Les éléments du projet ne peuvent actuellement être communiqués car les différentes directives communautaires sur les marchés publics adoptées depuis 1989 et transposées en droit interne dans les différents codes des marchés publics et désormais dans le Décret N°2016-360 du 25 mars 2016 (article 101) prévoient un délai dit de « standstill » qui  se définit comme un délai minimal de suspension pendant lequel le pouvoir adjudicateur (La SOLEAM) ne doit pas signer le marché public afin de permettre aux candidats évincés d’exercer un recours contentieux avant la signature de ce contrat.

Appliqué au cas d’espèce du concours restreint de Maitrise d’œuvre sur avant projet pour le réaménagement de la Place Jean Jaures, ce délai d’au moins 11 jours calendaires (car notifié par voie électronique) court à compter de l’envoi par la SOLEAM des courriers de rejet aux candidats évincés.

L’équipe pressentie est considérée alors comme attributaire dans la mesure ou elle a transmis à la SOLEAM ses attestations fiscales et sociales à jour.

De ce fait, dans la mesure ou le contrat n’est pas encore signé, il ne peut être procédé à une quelconque communication des éléments concernant la réponse du candidat pressenti.

Ce dernier ne deviendra titulaire du marché qu’après signature du contrat.

C’est uniquement à compter de la signature du marché que les documents du candidat peuvent être communiqués conformément aux dispositions de la Loi du 17 juillet 1978 portant  accès aux documents administratifs.

Dès signature, le projet fera l’objet d’une communication.

UN NOUVEL ESPACE DE VIE

Un large « Tapis Central » se dessine au cœur de la place, espace ouvert, traversant et accessible, sa polyvalence d’usages permet d’accueillir de nombreuses manifestations (dont le marché). Autour de la butte patrimoniale des quatre magnolias s’articule un deck urbain « les gradins de la plaine » imaginé comme un trait d’union entre les habitants et les activités publiques. C’est un lieu confortable, chaleureux, végétalisé, dans lequel se répondent des espaces de détente (solarium, atoll des rencontres) et ludiques avec 2 aires de jeux : la découverte des petits (2-6 ans) et les aventures perchées (6-12 ans). Au nord de la place une pergola/ombrière couvre les deux édicules et la sortie d’escalier liée au parking souterrain et s’accompagne d’un jardin urbain composé d’iles végétales sous le couvert de bosquets arborés.

Sur les grands côtés de la place, deux vastes promenades, les « Ramblas », larges espaces conviviaux et piétonniers, permettent la flânerie à l’ombre des alignements historiques des arbres de la plaine. A l’ouest « la Grande Rambla » accueille un dispositif linéaire de kiosques (journaux, sanitaires,…) qui l’animent, et s’inscrit naturellement dans la continuité de la rue Pioggoli rendue piétonne, renforçant le lien avec le cours Julien. Relais de la culture urbaine marseillaise dans leurs peaux métalliques à l’esprit « street art », les façades des kiosques révèlent à tous une sélection de portraits d’habitants, les « figures » de la plaine.

Tout autour de la place, le « Déambulatoire » offre aux piétons un continuum de promenade pour profiter du plaisir des terrasses, en lien direct avec le patrimoine architectural des façades historiques révélée

UNE PLACE APAISÉE

Agir en faveur des modes de transports doux et des transports en commun permettront d’accroître la fréquentation de la Place Jean Jaurès en respectant le voisinage et les commerçants qui y travaillent.

Une démarche urbaine

• Meilleure accessibilité de la place.
• Favoriser les transports en commun.
• Développer la pratique du vélo par l’installation d’une piste cyclable.
• Inciter à la marche par l’amélioration de la qualité des espaces publics.
• Prévision d’aires de taxis et de stationnement pour les deux roues.

UNE RECONQUÊTE DES ESPACES PUBLICS ET PIETIONNIERS

Malmenée par un important flux de circulation, la place subit un transit important. Des flots de voitures y circulent comme dans un « rond-point » au détriment des piétons et de riverains, condamnés à subir les nuisances multiples au quotidien. La conséquence directe de cette situation ? De nombreux conflits d’usage dans un espace spatial restreint.

La Soleam adopte une démarche contextuelle, attentive et soucieuse de l’environnement humain et culturel du quartier.

LA PLACE JEAN JAURÈS, UNE PLACE REDONNÉE AUX PIETONS

La place de la voiture est réduite de manière significative.

• Abandon de la circulation en anneau, au profit d’une accessibilité ponctuelle « en pétales », utile à la desserte locale et aux riverains.
• Naissance d’une « voie traversante » dans la continuité de la rue Saint-Savournin. Cet axe s’articule en T reliant la rue des Trois Mages à la rue Saint-Pierre.
• Passage d’une circulation de 2 voies à 1 voie à sens unique.
• Aménagement d’une piste cyclable sur la voie de circulation.