Videos

Conférence de presse de l’assemblée

Accrochez vous à la Plaine

Faire face au début des travaux sur la Plaine

Les indiens au conseil municipal :

Conseil de métropole, à propos de la Plaine (octobre 2017) :

L’or de la Plaine :

Le 1er mai 2017 sur la Plaine :

DéConcertation (30 mars 2017) :

Maux pour maux (ouverture du kiosque, mars 2017) :

Manif de forains :

La table est Plaine :

Tables rases :

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Or de la Plaine – du 10 au 18 Juin 2017

  L’or de la Plaine

 

Des jeux, du théâtre, des palabres sous les magnolias, de la boxe, des banquets….

La Plaine.
Tout de suite, des images en tête, des préjugés, une position singulière dans la tectonique des quartiers : Belsunce, le Panier, Noailles. Morceau par morceau, la ville s’écrit ; des histoires s’effacent.

Que la place nécessite d’être entretenue, tout le monde pourrait être
d’accord. « La Plaine bouge » se vanterait même la SOLEAM.

Mais seulement, dans quel sens ?
Il y a ici une matière, la rugosité d’une mémoire et de ses usages. Ce sont autant d’appels à se retourner vers le passé : d’où viennent les pierres et les choix qui ont structuré nos rues comme nos imaginaires ?
Qui et quoi ont construit ces murs qui surplombent la vie qui s’y déploie ?
Il y a besoin de penser l’histoire, de comprendre qu’elle s’écrit aujourd’hui, au travers de nos choix, dans nos affirmations. Ce n’est pas quelque chose que l’on regarde par dessus l’épaule pour en tirer des remarques distantes, comme un commentateur télé épluche des événements sur le lointain terrain des représentations.
Se rencontrer autour d’un loto ou d’un match de foot, d’un concert ou d’une conférence. Une semaine pour construire d’autres formes plus proches du lieu, de ses habitants et de sa mémoire. L’occasion de confronter nos multiples manières de s’approprier l’espace, d’écouter des histoires de luttes d’autres horizons et de mettre sur la table nos points de vue pas toujours convergents.

Ce qui se passe nous appartient : dans nos façons de se déplacer, de manger, de faire la fête, d’habiter ; de laisser s’installer ou non les chantiers.
Peut-on laisser le futur s’écrire sur les lignes abstraites des ordinateurs, dans les réflexes et la culture d’experts en métropole formés pour décider, tracer, mettre en œuvre ?

Le projet des élus est explicite : moins de forains, moins de table pour des petits Banquets partagés, moins de foot ; en quelque sorte, il s’agit de tout lisser, d’aménager afin que tout usage spontané des habitants, tout rassemblement, toute manifestation collective de joie, deviennent compliqués ou impossibles.
Et que tout finisse par se ressembler, une image de synthèse parmi d’autres.

Comment dépasser les clichés, comprendre la complexité d’une ville, d’un quartier ?

Faire la ville ne peut être le fait des spécialistes et des décideurs dans le huis clos de leurs bureaux.

Reste à trouver comment intervenir!

 

lordelaplaine.noblogs.org

 

Communiqué de presse de l’assemblée de la Plaine – juillet 2018

Travaux imminents sur La Plaine

Contrairement à ce qu’annonce la mairie, SON PROJET N’EST NI « COLLECTIF », NI « PARTICIPATIF », ENCORE MOINS « POLYVALENT » OU « POPULAIRE », mais une brutale tentative de dépossession.

Un chantier interminable s’apprête à étouffer la place Jean-Jaurès.
Ce qui saute aux yeux, c’est une volonté de déraciner l’existant :

1) 87 arbres vont être arrachés à partir d’octobre (« transplantés » ailleurs, si l’on en croit l’élu Gérard Chenoz et le paysagiste Jean-Louis Knidel…).

2) Seuls 80 forains du marché seront tolérés pendant la durée des travaux (« Et ce n’est pas un cadeau ! », se gausse Marie-Louise Lota). Les autres iront « se faire voir ailleurs », la plupart pour ne jamais revenir.

3) La nouvelle voie qui va éventrer la place et provoquer un effet « entonnoir » + la suppression sans alternative de 400 stationnements exportera le chaos dans les rues environnantes (et pas seulement pendant le chantier !).

4) Conçu pour « se montrer et regarder », le « deck » central sera un lieu hostile aux usages actuels, tels que les jeux de ballon, la pétanque, le carnaval, la sardinade du 1er Mai ou les repas de quartier.

5) Un hold-up sur le foncier se prépare : « Vous serez bien contents du prix de vos fonds de commerce après la requalification », a lancé Yves Moraine aux commerçants inquiets. Il oublie de préciser qu’ils devront vendre sur la base d’un chiffre d’affaire plombé par trois ans de chantier.

La com’ de la Soleam prétend faire briller l’opacité municipale.

L’assemblée de La Plaine dévoile quelques vérités cachées. Conférence de presse le jeudi 26 juillet à 10h30 sur le square Yves-Montand (côté jeux d’enfants).

Si le centre-ville est « le cœur battant de Marseille », les projets de la mairie le menacent d’infarctus : voir les rues de Rome et République après ces chantiers Attila…

Quoiqu’ils disent, quoiqu’ils fassent, La Plaine restera un quartier vivant et populaire.
« On est là. »